Lily Sofian [FINI]

Carte d’Identité.

Fichiers Complémentaires.

DESCRIPTION PHYSIQUE :

Des regards, à la dérobée. Assise sur un banc, Mlle Sofian lis tranquillement, caché derrière ses cheveux. Vous, vous l’observez, sans osez l’approcher. Elle est assez mignonne pensez vous. Oui, c’est le cas. Mais vous n’arrivez pas à la voir totalement, ses stupides cheveux cachent en partie son visage, et elle est de dos. Ses cheveux, magnifiques cheveux d’ailleurs. Elle possède une longue chevelure blonde, tirant vers le châtain clair, qui lui tombe jusqu’aux hanches. Ses cheveux extrêmement fins de sont souvent laissés détachés, qu’elle coiffe en laissant sa frange effilée tomber par quelques mèches devant son front. Ils sont souples, facile à peigner et leur éclat rendrait jalouse n’importe quelle top modèle. Elle tourne la tête, vous changez vite de point de vision, de peur d’être reconnu. Vous marchez, et vous vous asseyez sur un autre banc, à moitié caché par un arbre. Maintenant, vous pouvez entièrement la contempler. Lily, c’est bien ainsi qu’elle se surnomme, non ? Jeune fille de dix-sept ans, elle à beau être timide, elle attire l’œil par son charme gracile et sa fragilité apparente. De taille moyenne, la demoiselle mesure un mètre soixante-neuf, taille soulignée par sa finesse et ses jambes de gazelles, croisées et légèrement penchées, dévoilées par sa jupe au dessus de ses genoux. Tout en délicatesse, ses traits sont élégants, sa peau aussi pale que de l’ivoire semble aussi douce que la pèche. Son teint est parfait, pores resserrés et d’une couleur unique. Elle lève son visage, splendide œuvre d’art. Il est doux, ne montre aucune sévérité. Son regard poursuit des oiseaux entrain de sautiller. Ses grands yeux de biches, bordés de longs cils d’un noir de jais lui donne un charme irrésistible, sans doute sa plus grande beauté. Ses prunelles semblent avoir été créées par un peintre. Du bleu pur, unique, s'évanouissant en un dégradé de turquoise, ou trois petites taches dorées souligne ses iris. Son regard semble pourtant perdu dans le vague, à quoi peut-elle bien penser ? Vous suivez la ligne de son nez, petit nez droit aux narines frémissantes. Ses lèvres pulpeuses sont pales, légèrement rosées telle une fleur. Elles ont l’air aussi douce que sucrée, l’envie vous prends d’y vérifier, ce que vous ne faîtes pas. Puis vous suivez la courbure de son cou. Son cou est long, gracieux, et lui témoigne une élégance d’aristocrate malgré son statut. Ses épaules sont fines et osseuses, sa peau laisse apercevoir ses omoplates saillantes. Enfin, elle se lève, laissant dévoiler son corps sous sa chemise. Sa poitrine est petite, mais bien formée, surement aussi pale que le reste de son corps, du moins c’est ce que vous imaginez. Ses formes sont discrète, mais bien présentes, notamment les courbures des hanches et des fesses. Ses genoux sont parfaits, ne ressortant pas trop ni n’étant trop rentrés. Ses pieds sont petits, un trente-six à peine. Elle porte un livre, vous contemplez ses mains. Ses mains sont celles de pianistes, petites mais aux doigts longs et fins. Est-ce qu’elle joue du piano ? Vous n’en savez rien. Enfin, elle part, sortant du parc d’une démarche gracieuse mais réservé, feutrée comme un chat silencieux.
Avec regret, vous quittez sa silhouette des yeux, pour finalement partir à votre tour, espérant la croiser lors de votre prochaine rencontre…

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE :

Lily est une jeune fille qui n'est pas réellement plus spécial qu'une autre. Abandonné à la naissance, elle à passer la plupart de sa vie dans l'orphelinat. Autrefois excellente élève, Lily est intelligence, extrêmement perspicace mais s'est enfuie et passe désormais son existence dans un bar où elle ne fait que préparer repas, boissons alcoolisées et nettoyer le tout. Heureusement, sa vie n'est pas totalement monotone, entre les délires de sa colocataire, les divers bandits passant et repassant raconter leurs histoires, les visites de son ami Takeshi et les blagues de Marvin, son serveur ex-pickpocket. Essayant comme elle le peut de s'accoutumer à ce mode de vie, elle fuit son quotidien dans ses dessins. Artiste dans l'âme, elle dessine depuis toute petite au fusain, et aujourd'hui encore « croque » les passants qui ont la qualité de l'intriguer. Curieuse, elle aime écouter les gens, heureuse de ne pas avoir à parler pour un oui ou pour un non. Le langage, c'est la bête noire de Lily. Autrefois terriblement timide, elle à appris à évoluer en gagnant en indépendance et en autonomie. Mais ses vieilles craintes de son enfance ne se sont pas tout à fait effacées, revenant quand la honte la submerge, l'empêchant alors d'aligner ne serais-ce quelques mots. S'organisant comme elle le peut, Lily n'est pas une personne maniaque, elle même d'ailleurs du mal à ranger toutes ses affaires efficacement. Maladroite et rêveuse, elle à déjà cassé bien des verres, s'efforçant de faire des efforts du mieux qu'elle peut. En effet, à la longue, les verres coûtent chers... Silencieuse et discrète en public, elle se révèle être une fille débordant de joie et d'énergie auprès de ses proches. Ses deux facettes de sa personnalité s'explique facilement par cette gène toujours présente, ne supportant pas le regard d'autrui. Pourtant, aujourd'hui elle arrive à refouler ses sentiments et à surmonter ses peurs, pour se donner l'apparence d'une jeune fille confiante et sur d'elle. Gentille, elle est parfois un peu trop généreuse, ce qui s'avère un véritable défaut dans son milieu, n'hésitant pas à offrir à ses deux amis un emploi. Sans parler du fait qu'elle manque déjà d'argent pour elle même. Mais passons, car les affaires pour la demoiselle vont plutôt bien ces derniers temps. Polie et courtoise, elle contraste bien souvent avec la sordidité de son habitat. Mentir? Ce n'est certes pas le fort de la jeune fille. Elle s'embrouille bien souvent dans ses discours. Parler, comme je vous l'ai déjà dit, lui est ennemi en tout point.
Devenue cette jeune patronne calme et souriante que tout le monde connait bien, peu de personnes connaissent ses défauts de confiance. Rêvant d'un monde meilleur, Lily se contente de survivre ici, à Amber. Ce qui, il faut le dire, est déjà beaucoup.

RÊVE :De devenir une artiste reconnue, et de faire de son petit bar un beau restaurent. Réussir à devenir une femme sur d'elle et pleine d'assurance.
PHOBIE : Se faire tuer dans une ruelle quand elle rentre le soir après être aller faire quelques courses. Elle n'a vraiment confiance dans les rues de Amber... Parler est aussi une sorte de phobie dans l'ensemble...

AIME/N’AIME PAS :Lily déteste les nuits trop sombres, où les meurtres se font plus fréquent. Elle n'aime pas énormément parler devant les gens, ce qui en fait une compagne plutôt réservé. Elle hait profondément son blocage de mots lorsqu'elle se sent trop gênée, elle est alors dans l'incapacité totale d'aligner trois mois. Artiste dans l'âme, Lily passe son temps libre à dessiner au fusain sur une toile, qu'elle accroche dans sa chambre. La demoiselle n'apprécie pas particulièrement les clients trop dragueurs, ni les prostituées qui s'amuse à trainé devant sa rue, elle doit alors les chasser à coup de balais. Elle espère bien faire du Black Hope un bar honnête, enfin, un jour peut-être... La jeune fille aime cependant la bonne compagnie, et adore écouter les histoires des passants.

ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle.

GROUPE : Survie avant tout ! // ou Que faire? (à vous de voir, j'hésite, car Lily à beau vivre dans un milieu de bandits, elle n'en ai pas une, elle se contente de survivre comme elle peut)

Fichier Privé.

BIOGRAPHIE :

Lily Sofian. Joli nom, n'est-ce pas? Tout en mélodie et en douceur, pour révéler une note de caractère caché. Avec un nom pareil, ne pouvait-on pas rêver d'une vie idéale, simple et utopiste? Non. Le destin en à décidé autrement pour le nouveau né déposé devant les portes de l'orphelinat. A Amber, le monde est rude, la vie n'est que parjures et traitrises. Amber, cette ancienne cité pourtant créée pour préserver les « meilleurs d'entre nous ». La population sombrait dans le chaos, l'argent n'avait ni valeur ni raison, et les vols, meurtres et viols étaient de plus en plus courant dans les tristes ruelles de la cité. Les riches devenait pauvres, les pauvres devenaient morts, et les morts oubliés.
Une famille était alors touché de pleins fouet par cette époque, comme beaucoup d'autres d'ailleurs. Sauf que ce n'était pas n'importe quelle famille, pas n'importe quel commerçants ou mendiants. Non, il s'agissait de la célèbre famille aristocrate, ou seul son nom faisait, il y a bien des années, mourir d'envies les pauvres saltimbanques. Sofian. Nous en revenons nous donc à notre histoire... Mais pour comprendre, arrêtons nous cette nuit du 13 mai. Un orphelinat miteux et triste s'élevait vers le ciel de Amber, du moins son plafond. La nuit était étrangement glaciale pour ce mois ci. Dans les rues sombres et presque désertiques, où seules les ombres tapissaient les murs, une jeune femme courait en tenant un paquet contre elle. Plus précisément un nouveau né, emmailloté dans un lambeau. Arrivant devant les grilles métalliques du bâtiment, elle sonna. Trois fois précisément. Une vieille femme sortit alors du hall, ouvrant avec difficulté les deux grandes portes en bois, pour finalement arriver devant les grilles. Tapotant d'une main tremblante les touches sur l'alarme, les grilles finirent pas s'ouvrir avec un grincement sourd. Les voici face à face. Une dame du troisième âge à l'aspect sévère, dans une longue chemise de nuit, et une demoiselle blonde, au teint pale et aux grands yeux effrayés. Le bébé était silencieux, il dormait. Dégageant ses boucles dorées, la jeune femme déposa un baiser sur le front de l'enfant. Elle échangea quelques paroles avec celle qui n'était autre que la directrice, Mme Lemar, puis déposa son nouveaux né dans les bras, et s'enfuit en courant, la tête cachée sous son châle. C'était fini. Tout s'était déroulé comme prévu.

Quelques jours avant cette histoire, Sora Sofian était dans sa chambre, pleurant en tenant sa fille à peine née dans ses bras. Sa mère était à côté, désappointée, ne sachant comme réconforter son enfant. Les deux sœurs ainées se tenaient derrière le lit, silencieuse. La plus jeune des deux, Suzy, regardait sa cadette, complice de sa tristesse. Quand à Marianne, l'ainé des trois, elle fixait son père les lèvres pincées, le regard flamboyant, sans pourtant oser lui adresser la parole. Ce dernier était dans le fond de la pièce, renvoyant d'un geste rageur la sage femme, mise à l'écart du drame familial. Ne supportant plus l'ambiance lourde de la pièce, entrecoupée des sanglots de sa fille, il tapa avec violence le poing contre la table en chêne. Malgré la beauté de la chambre, avec son lit à baldaquin rose, ses meubles richement ornés et son élégant papier peint, le sinistre de la scène enlevait tout charme à l'appartement. Mr Sofian se leva soudain, et gifla sa fille, qui continuait toujours de pleurer.

« Arrète de chialer! On a pas le choix! Je te l'ai déjà répété! »

La demoiselle sanglota de plus belle, et la mère pris sa fille et sa petite fille contre elle, la protégeant de la furie du père. Courageusement, Suzy s'approcha. C'était une jolie demoiselle aux yeux noisettes et aux cheveux d'un brun attachés en une coiffe artistique. Son visage en forme de cœur lui donnait cet air enfantin qu'elle gardait toujours malgré ses dix huit ans, et ses pommettes hautes renforçaient cette idée de petite fée lutine. Pourtant, malgré sa joie habituelle, son expression avait quelque chose de volontaire et indigné. Prenant toute la force qu'elle trouvait en elle pour prononcer les paroles fatidiques, sa voix résonna dans l'immensité de la chambre.

« Et pourquoi ne pourrait-elle pas la garder? Si on vendait la maison, on pourrait... »

« Tais toi idiote! Tu ne sais rien, strictement rien! Nous somme les Sofian! Nous ne sommes pas ses mendiants crasseux en face de l'épicerie! Nous ne changerons pas notre mode de vie pour quelques rebelles anarchiques et une batarde morveuse! Ta sœur n'avait qu'à penser aux conséquences quand elle à voulu coucher avec ce fils du diable! »

Suzie se tu. Son père était trop en colère pour que l'on puisse en soutirer quoique ce soit. Pourtant, cette décision d'abandon date de longtemps. Quand Sora, à peine âge de seize ans, avait annoncé à son illustre famille qu'elle était enceinte d'un bandit des rues. Un coup de foudre, une passion impossible, le romantique ne manquait pas à cette époque. Mais en voilà le prix. Abandonner son enfant, dans les mains de Mme Lemar, directrice d'un orphelinat. Tout était déjà prévu. Une semaine après la naissance, Sora partirait déposer l'enfant à l'orphelinat Nastaen, évitant ainsi la honte sur la famille, et les dépenses essentielle à l'arrivée d'un enfant. Car, qu'on se le dise, les Sofian étaient ruinés. Enfin, presque pour l'instant, mais ça ne saurait tardé. Mr Roy Sofian, conservateur et riche de naissance, ne supportait pas voir sa gloire d'antan réduite à néant. Il se refusait de vendre sa villa et ses objets de valeurs, bien que, sans le lui dire, sa femme vendait toutes les semaines deux ou trois tableaux pour éviter la famine. Ainsi, les Sofian était pauvres, avaient à peine de quoi manger, mais vivait dans le luxe de la villa et dans l'envie de leur nom, pour la folie d'un père déchu. Peu à peu, la famille ne supportant plus de voir pleurer leur fille, partit dans les étages inférieurs s'occuper l'esprit. Seul Marianne resta près de Sora, lui essuyant le front avec un linge humide, tout en silence et en dévotion. Marianne n'était pas aussi jolie que ses deux petites sœurs. Elle n'était pas aussi appréciée qu'elles part ses parents. Marianne se contentait de rester muette, toujours. Un visage grave, des cheveux hésitant entre le brun roux et le blond-châtain, des yeux d'un gris sombre et des lèvres minces, elle contrastait entre la blondeur et la grâce de Sora, la joie et la curiosité de Suzy. A vingt-trois ans, Marianne était déjà veuve, et ne s'en plaignait pas. Mariage forcé avec un riche commerçant, se dernier s'était éteint d'une crise cardiaque à cinquante-huit ans. Stérile, elle ne pouvait avoir d'enfant, et compatissait avec la détresse de sa petite sœur. Malheureusement, elle en pouvait rien y faire. Rien du tout... Néanmoins...
Marianne se pencha en avant, ayant eu une idée. Murmurant à l'oreille de Sora, de son habituelle voix calme et apaisée, elle expliqua ses intentions. Sora devrait en effet abandonné Lily, nommé de ce doux nom par la jeune maman. Et malgré le mariage de Sora prévu dans quelques jours, elle ne serais pas seule. Sora, devait en effet se marier à un des derniers aristocrates, possédant une fortune modeste mais consentant à la partager avec sa belle famille, en échange de quelques conditions. De un, la demoiselle devait abandonner l'enfant né d'une union impure. De deux, elle ne devait plus jamais le revoir. Et de trois, elle devait lui donner un fils légitime. De ce fait Sora, partait loin de son quartier d'enfance, pour rejoindre l'enfermement du mariage. Aucune personne de la famille ne devait revoir l'enfant. Car cet enfant ne faisait pas partie de la famille officiellement. Marianne fit pourtant la promesse à sa sœur d'envoyer chaque année un peu d'argent à sa nièce, et de veiller à ce qu'elle est un avenir correct. Puis, sous l'appel de sa mère, Marianne sortit de la chambre, laissant Sora avec la petite Lily, dans le noir de la chambre...

Les années passèrent. A l'âge de cinq ans, Lily Sofian était une jolie petite demoiselle aux cheveux blonds et aux prunelles bleutés. Son teint pale trahissait ses origines aristocrates, mais après tout, dans cette mêlée d'enfants inconnus, personne n'y prêtait attention. Les professeurs chargés de leurs éducations n'étaient certes pas les meilleurs, mais on aurait pu trouver pire. Restant étrangement seule, la petite fille était très timide, et passait bien souvent pour le souffre douleur des classes supérieurs. Jusqu'à ce qu'un jour, lorsque deux garçons de neuf ans s'amusaient à la faire tomber par terre, un asiatique à peine plus âgée que la fillette s'interposa.

« Vous n'avez pas honte de vous en prendre à plus petit que vous?! »

Face au ricanement des deux garçons, le gamin donna un violent coup de pieds dans l'entrejambe d'un des garnements, et frappa au ventre le deuxième. Stupéfait de voir un nain habile au combat, les deux garçons voulurent riposter quand un des surveillants débarqua. Fuyant l'autorité, les deux jeunes partirent à d'autres activités, laissant les deux enfants seuls. Rouge de honte, la gamine se releva, essayant de sa voix faible de dire quelques paroles de remerciements à son protecteur. Ce dernier se tourna vers elle avant même qu'elle n'ouvrit la bouche, la redressa avec force du sol, commençant à lui parler calmement.

« T'es vraiment pas endurante toi. Tu devrais t'endurcir un peu, sinon tu vas pas survivre longtemps dans ce milieu. Enfin passons, tu es jeune, tu as le droit de faire des erreurs. »

Estomaquée de voir un gamin de sept ans lui tenir un discours aussi mature, la petite resta muette. Contemplant silencieusement cet adulte au corps de gamin, elle arrêta son regard sur ses yeux en amandes à peine bridés, ses cheveux en bataille et sur ses vêtements trop grands pour lui. Elle le trouvait étrange. « Il est bizarre », pensa t-elle dans sa petite tête de fillette de cinq ans. « Bizarre mais gentil ». Bégayant, elle éprouvait du mal à parler. C'était d'ailleurs son plus gros problème. Le langage. Épelez après moi: LAN-GA-GE. Lily n'arrivait pas à parler. Au début, on l'avait cru muette. Mais non. Peut-être n'en avait-elle pas envie après tout. Quand on mène une vie d'orpheline, plongé dans le noir la nuit dans les dortoirs des premières classes. Quand on mange à la cantine infâme tout les jours, quand chaque être est plus violent que l'autre. Même les adultes. Non, Lily n'en avait pas envie. Pourtant, cette matinée, face à l'inconnu miniature, elle essaya.

« Me... Mer, merciii. Merci. »

Contente de son exploit du jour, la petite sourit. Le garçon lui rendit son sourire, sous la forme d'une grimace gêné. Il regarda de haut la petite, mesurant quelques centimètre de plus. La petite se demanda d'où il venait, car elle ne l'avait encore jamais vu. Ce dernier lui tendis la main, geste amical qui ressemblait à ce que les professeurs faisaient parfois pour se saluer le matin.

« Ce n'est rien gamine. Mais fais un peu plus attention à toi, ok? »

Acquiesçant, la petite se demanda pourquoi l'appellerait-il gamine. Après tout, lui aussi n'était qu'un gamin, pensa t-elle le regard distrait. Non, pas un gamin, un adulte déguisé enfant, pensa t-elle à nouveau. Cette expression, Lily l'utilisera longtemps encore pour décrire cet être insolite qui changera son existence. Tout comme lui ne perdra pas l'habitude de surnommer gamine cette blonde demoiselle. Timidement, elle tendis elle aussi sa main, que le garçon serra avec franchise. Puis, ne lâchant pas la main minuscule de la petite, il se força à sourire pour rassurer sa nouvelle amie.

« A en fait, gamine, je m'appelle Takeshi Hade. »

De ces quelques mots commença leur amitié. Grandissant ensemble à l'orphelinat, ils n'avaient pas grande occupations à faire, pourtant ensemble, ils ne s'ennuyèrent jamais. Takeshi protégeait désormais la petite Lily, qui en échange faisait de plus en plus de progrès en oral. Bonne élève, elle était une des meilleurs de la classe. Takeshi quand à lui, passait le plus clair de son temps à dormir en cours. Non, ce n'était pas un garçon stupide, au contraire. Il était surdoué, et n'avait malheureusement pour lui aucun cours à son niveau. Et à l'orphelinat, le changement de classe n'est guère fréquent, alors il devait se contenter de suivre le niveau atrocement bas pour lui de ses camarades, attendant patiemment la récréation et les heures de libres pour rejoindre Lily. Devenus très proches, ils étaient les meilleurs amis qu'on puisse connaître. Discutant souvent sur le toit de l'immeuble des dortoirs, Lily idéalisait sa mère qu'elle pensait être une princesse sublime et courageuse, qui viendrait un jour la chercher pour l'emmener dans son palais. Mais bien évidemment, personne ne vient jamais la trouver... Dans ces moments là, Takeshi était étrangement silencieux.

[list]Passant du stage de gamins à enfants, pour finalement à celui d'adolescents, les deux jeunes gens ne se quittaient presque jamais. Lily était devenue bien jolie, et les garçons avaient cessés de l'énerver pour lui tourner autour. Toujours aussi bonne en classe, la demoiselle était radieuse à l'âge de quinze ans. Takeshi quand à lui venait d'avoir dix-sept, et ne supportait plus cet orphelinat de misère. Inquiétant la demoiselle par ses nombreuses fugues nocturnes et son habitude à sécher les cours, elle ne savait pas encore que son ami était devenu un voleur à ses heures perdues, lui rapportant quelques fois au passage un collier de camelote ou autres pour lui faire plaisir. Le découvrant un beau jour à escalader les murs pour sortir de l'enceinte des bâtiments, celui-ci s'était alors mis extrêmement en colère, lui hurlant d'arrêter de le suivre comme son chien, de se mêler de ses affaires et de retourner se coucher avant qu'il ne se mette vraiment en colère. Vexée, la demoiselle obéit, et ignora son ami pendant une bonne semaine, avant que ce dernier ne consente à venir s'excuser. Ce qui ne changea pas le comportement de la demoiselle, qui continua pendant un mois entier sa solitude. Un jour où elle était repartit sur le toit du bâtiment, lieu habituel pour la demoiselle, se dernier revint la voir, s'excusant de plus belle. Énervé, il essaya de la faire réagir en la provoquant. Puis, direct, il se tourna vers elle, lui expliquant d'une voix sèche que la veille de sa fugue, un de ses amis lui aurait annoncé que la rumeur voulait que Lily était amoureuse de lui. « Mais il s'est trompé, n'est-ce pas? » lui demanda-il en la fixant droit dans les yeux. Lily rougie, ne répondit rien. Car elle ne savait pas. C'était bête, stupide, non? Entre amitié et amour, il y quand même une différence. Mais la demoiselle n'arrivait pas à se décider sur ses sentiments. Takeshi comptait énormément pour elle, mais de là à en être amoureuse... En même temps, elle l'aimait beaucoup plus qu'une simple amie. Elle ne détestait pas quand il la prenait dans ses bras, ou quand elle s'endormait contre lui en fin d'après-midi sur le toit. Elle pouvait tout aussi bien en être folle amoureuse, ou le voir comme un ami extraordinaire. Et pourtant, elle n'en savait rien. Humiliée, elle se tut, et bloqua à nouveau sur les mots qu'elle aurait voulu dire. C'était typique, dès qu'elle se sentait gênée, il n'y avait plus personne. Impossible de parler. Et pourquoi son ami continuait t-il de la fixer? A quoi pensait-il? Soudain, avec son calme habituel, il se pencha vers elle et l'embrassa. Là, se fut trop pour Lily qui cru s'évanouir de honte. Et en même temps, elle ne bougea pas, se laissant faire, écoutant son cœur battre à cent à l'heure tendis que les lèvres douce des son amis se pressaient contre les siennes. Après de longues secondes, Takeshi la repoussa brutalement, et la regarda avec une haine qu'elle ne lui connaissais pas.

« Tu vas vraiment pas bien dans ta tête?! Qu'est-ce qui t'a pris? Tout était vrai alors! »

Lily resta estomaquée. Bon sang, pourquoi ne pouvait-elle pas parler? Elle compris enfin la ruse malsaine de son ami. Il voulait voir sa réaction, savoir si la rumeur était réelle ou non. Et pour la première fois de sa vie, Lily venait d'échouer au test. Mais elle ne comprenait pas pourquoi il réagissait ainsi. Si jamais elle était sure de l'aimer, où aurait été le mal? Elle aurait oublier à sa demande, et bien que triste, l'histoire se serait arrêté là. Mais non, Takeshi la fixait comme si il y avait eu inceste. Sonnée par le regard meurtrier de celui-qu'elle pensait connaître par cœur, elle le vit s'assoir plus loin en se prenant la tête dans les bras. Avança, timidement, elle essaya de lui parler. Sa voix était maladroite, faible.

« Je ne sais pas si je... Je t'assure que je n'ai pas l'intention de sortir avec toi, je veut juste qu'on reste... de bons amis. Tu n'as qu'à oublier mes sentiments, ce dois juste être une passade, je ne suis même pas sure de ça... »

Il se releva, et la regarda à peine. Soudain, elle remarqua alors le sac à dos qu'il avait depuis le début de la scène. Un sac à dos étrangement pleins. Contrairement à d'habitude, Takeshi ne rompit pas le silence avec un de ses sourires, ou une de ses phrases atypiques, il se contenta de soupirer, avant de fixer à nouveau les prunelles bleutées de Lily, brillantes comme deux gouttes d'eau.

« Ce n'est pas là le problème... Je ne peut pas, non, je ne dois pas oublier, tu es... »

Et chose rare, Lily entendis une autre voix que la sienne trembler. Il s'approcha d'elle, lui pris la main, et s'apprêta à dire quelque chose quand soudain, une jeune fille arriva derrière Lily, faisant un signe avec un sourire à Takeshi. Une jolie brunette aux yeux de charbons. Comme pour en finir, Takeshi s'éloigna, son sac sur l'épaule, et lança de loin à Lily:

« En fait, je voulais te le dire dans la semaine. Je m'en vais. »

Et sans un autre mot, il rejoignis la fille qui embrassa le jeune homme avec joie, tandis que celui-ci prenait grand soin à ne pas se retourner pour voir ce qui était il y a quelques jours sa meilleure amie. Celle-ci le regardait rejoindre les escaliers, en entendant le rire de sa campagne résonner sur les marches métalliques. Lily resta sur le toit, contemplant le ciel les larmes aux yeux. Pourquoi n'avait-elle pas réagi? Takeshi ne lui avait jamais dit qu'il avait une copine, eut-elle le réflexe de penser. Étrangement, elle sentit quelque chose se briser en elle. Elle resta une heure entière sur le toit, à regarder les nuages passer en se posant toujours et inlassablement la même question. Pourquoi, où était le mal.
Le lendemain, on appris que Takeshi Hade n'était pas dans dortoir la nuit dernière, ni à l'orphelinat ce jour-ci. Il n'y revint d'ailleurs jamais. Personne ne savait où il était passé, mais tous l'enviait d'avoir eu le courage de partir. Après quelques recherche, la directrice abandonna l'idée de revoir le jeune Hade. Lily aussi oublia. Elle fit comme si il n'avait jamais existé. Cette disparition, ce manque de protection et d'affection la rendis soudain plus forte et plus indépendante. Elle réussi même à se faire quelques amis, qui se demandait toujours pourquoi elle ne leur avait jamais adressé la parole. De peur qu'on la considère comme une peureuse, Lily ne leur avoua jamais qu'elle avait simplement crains leurs reproches, leurs rejets. Six mois après le départ de Takeshi, au seize ans de Lily, la directrice fit venir Mlle Sofian dans son bureau. La faisant s'assoir sur une chaise d'écolier, face à son bureau en bois, la vieille dame croisa ses mains, fixant la jeune fille. Toussant, la main devant sa bouche, elle reprit sa respiration et parla, tout en replaçant une de ses mèches grises dans son chignon trop serré.

« Mlle Sofian. Je vous ai fait venir car je viens de recevoir une lettre d'une de vos dernières parentes. Votre tante Marianne Sofian, m'a envoyé tout les ans une modeste somme d'argent à votre égard. »

Stupéfaite d'apprendre qu'elle avait encore un peu de famille vivante, Lily voulu parler quand la directrice Mme Lemar la regarda sévèrement, comme pour lui dire ne pas l'intérompre.

« Donc, je disais, que votre tante m'a laissé une lettre à mon égard, que son avocat m'a envoyé. Votre tante est décédé, et c'est donc son testament que j'ai, voyons un peu... »

Se levant, Mme Lemar partit fouiller dans les innombrable tiroirs de son armoire, avant de s'arrêter à la lettre « S », d'où elle en sortit un maigre dossier. L'ouvrant, elle prit une des feuilles, la dernière lettre de Marianne Sofian. S'asseyant de nouveau dans son fauteuil rembourré, elle mis sa paires de lunettes pour mieux lire le contenu de la missive.

« Huum, oui, c'est ça... Elle vous lègue donc cette somme accumulée, ainsi que le bar dans lequel elle travaillait. Vous aurez tout ça à vos dix-huit ans, bien entendu. »

La vieille femme agita une petite enveloppe contenant l'argent, ainsi que le papier stipulant son droit de propriété du fameux bar.

« Elle est morte? Mais, il me reste de la famille? Ma mère? Ou bien mon père? »

Avec un petit rire, la directrice s'exclama:

« Mais ces données sont strictement confidentielle Mlle! Vous être bien insolente! Je vous annonce un héritage miracle, et vous ne pensez encore et toujours qu'à vous même! De plus, réfléchissez un peu, si jamais vos parents avaient voulu vous contacter, il ne m'aurait pas donné une identité anonyme.»

« Mais comment cette identité peut-elle être anonyme si vous savez qui est ma tante? »

Mme Lemar se leva, hors d'elle.

« Suffit! Retournez en cours Mlle! »

Lily obéit, en prenant grand soin à observer où se trouver l'enveloppe. Après tout, ces biens étaient à elle. Et de plus, elle ne pouvait plus supporter l'orphelinat. Avec une pensée désagréable pour son ancien ami qui avait fait de même, elle repartit en cours, préparant silencieusement dans sa tête son évasion. A deux heures du matin, lorsque tout le monde dormait à poing fermés, la demoiselle sortit de son dortoirs sur la pointe des pieds, un sac sur le dos, se rendant dans le bureau de la directrice. Ayant dérobé le double des clefs à l'accueil dans l'après-midi, elle y rentra facilement, sursautant tout de même au cliquetis du verrou. Dérobant à la va vite l'enveloppe, elle verifia son contenu avant de mettre les voiles, escaladant le mur d'enceinte derrière le bâtiment A pour prendre la fuite. Ce bâtiment, s'était par là que tout les anciens s'étaient déjà enfuis. Pourquoi? Car il y avait une lierre solide accroché contre l'arrière du bâtiment, permettant l'escalade du mur à conditions d'avoir de bonnes mains. Souffrant, l'effort tirai les muscles de la jeune fille, mais celle-ci tient bon, et réussi à passer en haut du mur. Pour redescendre, elle paniqua. Il lui faudra atteindre la branche de l'arbre d'en face, à un mètre à peine. C'était simple en théorie, mais si elle se ratait, c'était la mort assuré. Lily fit tomber son sac par terre, afin de ne pas être gênée, elle le reprendrais en bas si elle s'en sortait. Prenant une grande inspiration, Lily sauta. Et agrippa une des branches in-extrémis, le cœur battant à toute allure. Montant sur la branche à l'aide de ses deux bras, elle s'arrêta un instant pour reprendre son souffle et se calmer. Puis, elle descendis en douceur, repris son sac, et courut aussi vite qu'elle put, dans les ruelles sombres de Amber...

Un an après cette histoire, Takeshi Hade rejoignis son groupe de malfrats et voleurs en tout genre, sous un pont sombre et humide. Une demoiselle rousse vint le rejoindre, l'embrassant avec malice, avant qu'il la repousse doucement du bras. Rejoignant quelques amis, enfin, quelques collègues, ils discutèrent longuement, avant de décider à sortir prendre un verre. S'arrêtant finalement à l'entrée d'un bar à l'aspect miteux, une enseigne affichait en lettre gothique « Black Hope ». Franchissant la porte noir, ils partirent s'assoir dans le fond de la salle autour d'une table, quelques clients buvaient une bière en silence. Ce n'était pas le genre d'endroit où les familles emmenaient leurs enfants, et où les honnêtes gens se retrouvaient pour bavarder. Takeshi appela un serveur. Qui arriva rapidement prendre la commande. Se retournant vers ce qui s'avérait une serveuse, le jeune homme resta immobile, surpris. Lily se tenait devant lui, ses cheveux blonds toujours lâchés en bataille dans son dos, un calepin à la main. Elle même semblait surprise de le voir ici. La honte et la colère que lui inspirai le jeune asiatique la rendit mal à l'aise, mais néanmoins, elle ne le montra pas. Tout les deux avait beaucoup changés. D'une vois neutre, la demoiselle demanda la commande des clients. Takeshi la fixait toujours, quand à elle, Lily prenait grand soin à éviter son regard. Avec un léger sourire envers la bande, elle leur demanda de patienter un peu le temps de leur apporter leurs verres. Renversant au passage un peu de bière sur le sol, elle amena le tout, et repartit derrière son comptoir. Âgée de dix-sept, Lily était devenue une jeune femme indépendante et responsable. Ayant réussi à reprendre le bar de sa tante, elle en était devenue la patronne et une des deux serveuses, n'ayant malheureusement pas les moyens pour embauché plus d'une personne. Ses relations se limitait à Daisy, une ancienne prostituée qu'elle avait embauchée comme serveuse, et sa colocataire par la même occasion. Extravertie, le sourire permanent, Daisy était une jeune femme joyeuse et débordant de vie malgré son passé sordide. Elle avait réussi à redonner confiance à la petite Lily, et s'en occupait comme de sa petite sœur. Puis, il y avait Marvin, un pickpocket trainant au alentour du Black Hope, qui avait été charmé par Daisy et Lily. Bon ami, il leur apporte la majorité de leur clientèle, « pas des plus fréquentables, mais tant que ça paye, on n'a pas à se plaindre » dit-il toujours. Depuis un an et demi, Lily avait réussi à gérer sa vie. Mais revoilà qu'elle retombait nez à nez avec son passé, ce qui eu l'effet d'une douche froide en plein hiver. Espérant que Takeshi allait partir bientôt, elle s'affola quand elle le vit faire signe à ses amis qu'il les rejoignais plus tard. S'avançant au comptoir, il s'assit sur un des tabourets. Lily vint vers lui, direct. Lui demandant ce qu'il attendait elle. Il lui demanda une bière, et un peu de son temps. Lily partit avertir Daisy de la remplacer, il y avait peu de monde de toute manière. Discutant un peu, ils se racontèrent chacun leurs vies. Takeshi lui demanda si l'offre était toujours valable, de rester « bons amis ». Hésitant, elle accepta. Il devait sans doute penser qu'elle avait oublier ce qu'elle ressentait, et c'était tant mieux. Car Lily était toujours aussi indécise. Déçue par la carrière de Takeshi, Lily décida de fermer les yeux dessus. Non, décidément il n'était plus le même, cet enfant si calme qui ne souhaitait que faire régner la justice.
Par la suite, ils se revoyaient souvent. Le jeune homme venait souvent prendre un verre au bar quand il pouvait. Lily quand à elle réussi à avoir suffisamment d'argent pour embauché Marvin, pour le plus grand bonheur de Daisy qui taquiner en permanence le pickpocket. Le bar, bien que assez humble, réussit à se faire connaître, éloignant un peu la famine et la misère pour Lily. Aujourd'hui, elle mène sa vie entre deux chopes deux pierres, rêvant à l'époque où enfant, elle attendait près du grillage qu'une reine d'un autre monde vienne la chercher, pour l'emmener loin du chaos de Amber...

FAMILLE :Fille née d'une union entre un voleur et d'une aristocrate. Sa mère l'a eu à seize ans, et l'a donné à l'orphelinat. Elle vit actuellement dans la demeure de son mari, Mr Evanston, à qui elle à donnée deux fils. Lily ne connait pas l'identité de sa mère. Sa tante Suzie, s'est suicidé lorsqu'elle à vu son fiancé choisi par ses parents, un homme de soixante dix ans qui commençait à perdre la raison. Sa deuxième tante, Marianne, est morte suite à une longue maladie. Elle lui à d'ailleurs légué sa fortune et son bar. Ses grands parents, Mr et Mme Sofian, sont tout deux morts, ayant fini ruinés et à la rue. Mais ce que Lily ignore, c'est qu'elle à un autre demi-frère... Le père de Lily à en effet eu une liaison avec une certaine asiatique du nom de Mme Hade, qui à eu un fils de cet union. Ce fils n'est autre que Takeshi Hade, qui est en effet métis, bien qu'ayant plus tenu des gènes asiatiques. Mme Hade avait appris à son fils que son père était un "traitre", et qu'il avait déjà fait un enfant à une des nobles de Amber, Sora Sofian. Seul ce dernier connait sa véritable relation avec Lily, il n'ose malheureusement pas lui avouer. Takeshi est son meilleur ami, et Lily ne sait si elle l'aime ou l'adore. Les autres relations de Lily sont Daisy, sa colocataire et serveuse, ex-prostituée, ainsi que Marvin, un ami pickpocket engagé récemment.

A votre tour !

[Vu & Approuvé par Pierre]

Et bien rien à redire, quelque petites fautes mais rien de bien grave ^^
Fiche Validée !

» Retour après absence [Lily]
» Lily's relations [Takeshi Hade/ Daisy Evans/ Marvin Shapps]